BRESIL – De Santos à Curitiba en 436 km

🇧🇷 HEY BRO – Santos – Curitiba – 436 km
TOTAL : 9 558 km

Une semaine de montagne… ça commençait pourtant doucement et c’était très agréable, puis très vite une, deux, trois montagnes ont poussé sous nos roues. On a fait des rencontres toujours aussi extraordinaires et dormi dans des lieux incroyables. La route n’était pourtant pas paradisiaque, c’était une autoroute, mais la vie sur l’autoroute est folle : l’accueil dans les péages, les lieux de vie dans les stations-service… ça restera un excellent souvenir. Nous nous rapprochons progressivement de notre prochaine frontière avec l’Uruguay. L’aventure est folle.

Paysage incroyable
Paysage incroyable
Un campement au paradis
Un campement au paradis
On lève le camp de notre petit paradis
On lève le camp de notre petit paradis

🏡 La Casa de Ciclistas.
Nous nous sommes arrêtés à Itanhaém, suivant les conseils de notre hôte de Santos : Dominic. Il nous a invités à nous reposer dans cette maison, gratuite pour les voyageurs à vélo. Une maison pouvant accueillir 6-8 personnes pour nous trois. Un véritable moment de détente. Nous en avons profité pour nettoyer les vélos, nous reposer et visiter cette belle petite ville au bord de l’océan sous une chaleur relativement étouffante.

La Casa de Ciclistas de Itanhaém
La Casa de Ciclistas de Itanhaém
Bivouac en salon
Entretien des vélos dans la La Casa de Ciclistas à Itanhaém
Entretien des vélos dans la La Casa de Ciclistas à Itanhaém

🛣 BR101.
C’est cette route que nous suivons depuis Rio… enfin, il s’agit d’une autoroute. Au Brésil, il est autorisé de circuler sur ces voies rapides. En France il est interdit de rouler sur les nationales et on comprend bien pourquoi. Ça reste très dangereux, surtout avec cette forte circulation de camions. Il faut avouer que globalement les automobilistes prennent soin de nous et se déportent souvent. 
Nous avons fait de nombreux kilomètres sur cette route et sommes passés par les péages d’autoroute. Là encore nous sommes reçus comme des princes par les agents de sécurité. On nous a invités à prendre un café, de l’eau “gelada” et on nous a proposé un petit canapé pour nous reposer. Un soir, nous cherchions un endroit pour dormir. Un homme s’est arrêté : Herbeley, il nous a aidés à trouver du monde pour concrétiser notre quête. On s’est retrouvés entourés par 5 Brésiliens pour nous venir en aide. Un agent de sécurité nous a proposé de nous escorter à la prochaine station-service. Un trajet de 30 min avec une voiture gyrophare allumé, écartant les camions de 30 mètres de long. On a quitté l’agent, heureux de nous avoir rendu service, et nous sommes allés dormir dans la station-service. On a découvert la vie nocturne de ces lieux ouverts H24. Tente, hamac, douches offertes et chiens protecteurs ! L’idéal pour passer une excellente nuit avec l’odeur de l’essence.

Au bord de l'autoroute
Au bord de l’autoroute

⛺️ Bivouac.
Au Brésil, nous pensions bivouaquer beaucoup plus, mais plus on se dirige vers le sud et plus on nous héberge. Quand nous ne pouvons pas dormir chez l’habitant, on sort les tentes et le réchaud.
Étant donné que nous étions sur l’autoroute, il faut parfois sortir pour trouver un coin tranquille. Après avoir tourné à droite sur 2 km, nous sommes tombés sur une petite pépite. Même les moustiques locaux n’ont pas encore découvert ce lieu. Un champ de… on n’en sait rien, mais c’était un champ. Coucher de soleil, couleurs vives, petit air frais, c’était incroyable. Après 100 km d’autoroute, nous apprécions le calme et le frais. Au programme de la soirée : pâtes, thon, bananes et dodo.

Pause méritée pour un caldo de cana
Pause méritée pour un caldo de cana

🥵 Chaleur.
Une semaine toujours aussi puissante sur le thermomètre. On oscille entre 35 et 45 degrés par moments. Les montées sont presque impossibles à partir de 14h. 
Avant d’arriver à Curitiba, nous savions qu’une grosse journée nous attendait. C’était plus de 1500 m de dénivelé, sans ombre, à côtoyer les roues des camions, avant de rejoindre l’incroyable Bruno, un ami d’Alice sur les Eurovelo. Des nuages ont commencé à se réunir pour convenir d’une petite pluie tropicale. On s’est cachés sous des arbres et nous avons préparé à manger. La température est redescendue, nous permettant de reprendre la route. Une journée épuisante avec une arrivée en ville très dangereuse.
C’est dans ces moments-là qu’il faut rester très vigilant malgré la fatigue.

Plus viiiite
Plus viiiite

🥰 Curitiba.
La semaine s’est terminée à Curitiba. Alice sur les Eurovélos nous a conseillé de rencontrer Bruno… un jeune Brésilien extraordinaire. Il nous a accueillis dans la maison de sa grand-mère et de son oncle. Nous nous sentions chez nous ! Un sens de l’hospitalité hors du commun. Bruno nous a fait part de sa vie, de l’image qu’il a de la ville et de son pays. Bruno, merci infiniment et un énorme bisou à ton oncle, à Luna (gardienne de la maison) et bien entendu à Annelise qui nous a offert un petit déjeuner royal avant de repartir. On espère se revoir sur les routes.

Si aujourd’hui on a pu écrire ce résumé c’est grâce à vous, alors MERCI !

Descriptif de l’étape :
#112 – Santos – Itanhaem – 59 km – 30 m de dénivelé – Hébergés
#113 – Itanhaem – Pedro Barros – 71 km – 370 m de dénivelé – Bivouac
#114 – Pedro Barros – Jacupiranga – 89 km – 469 m de dénivelé – Bivouac
#115 – Jacupiranga – Parque Estadual Rio Turvo – 96 km – 1254 m de dénivelé – Bivouac
#116 – Parque Estadual Rio Turvo – Curitiba – 120 km – 1535 m de dénivelé – Hébergés

Souriez la vie est belle
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2 Commentaires

  • Philippe Bonamie
    23 février 2019 at 8 h 27 min Répondre

    Bravo les garçons
    Quelle magnifique aventure. A travers vos rencontres je découvre une nouvelle partie d intimité à partager avec la différence.
    Merci.

    • Hey Bro
      12 mars 2019 at 19 h 16 min Répondre

      Merci beaucoup Philippe pour ton commentaire 🙂

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